Voyageurs de l’Afrique du Nord-Ogérie doivent atteindre 20,9 milliards de dirhams (MMDH) en 2019, a relevé la Direction des Études et des Prévisions Financières (DEPF) dans le cadre de la dépenses de voyage.
Cependant, la balance de voyages est restée toujours excédentaire, a souligné la DEPF dans un Policy brief consacré au « Potentiel du tourisme interne en tant que levier de relance post covid-19 ».La hausse a été menée principalement par les dépenses de personnel (+9,1% contre +2,3 pour celles à titre professionnel) et les frais de scolarité.
La part du tourisme s’est consolidée de 13 points entre 2010 et 2019. Dès lors, les opérateurs devraient s’investir en développant des packages adaptés. Ce poste reste relativement compressible par rapport aux autres (pèlerinage et Omra). L’Arabie Saoudite a baissé en moyenne annuelle de 0,9% depuis 2010 pour atteindre 2 millions de touristes en 2019, soit 5,5% de la population totale. La part incompressible du tourisme religieux représente 9% des départs à l’étranger, quasiment tirée par l’Omra (+13,7%). L’Espagne (39%) et la France (38%) privilégient les destinations de court courrier.
Le Maroc est le 5ème pays en volume de touristes par tant à l’étranger avec 27,1% des visas de l’espace Schengen approuvé en 2019. La destination turque représentant 12% des départs marocains âgés en France et l’Espagne. Cette concentration ne pourrait perdurer compte tenu du nombre de visas de ces derniers années.
Analyses de la dynamique du secteur touristique du Maroc s’appuyant sur un diagnostic mettant en lumière les possibilités de dynamisation de la demande intérieure et l’impact du segment. Des lignes de recommandations dans le but d’insuffler un nouvel élan gérant des tendances endogènes, se profilent à l’horizon.
Source: Hespress
